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La XVIième Concentration de l'ADF
à Angers (Maine et Loire)...



Et plus que l’air marin, la douceur angevine

En cette fin d’après-midi du jeudi 27 août, Jean-Claude et Nicole Chabirand avaient convié les adhérents de l’ADF, non pas à un bal masqué, mais à la concentration des diagonalistes 2020. 84 personnes se sont retrouvées au Centre Ethic-Etapes d’Angers sur les bords du Lac de Maine.

Lors des retrouvailles, bises et poignées de main ont laissé place aux coups de coude et autres saluts. En effet, nous avions été prévenus: la Covid rôdait toujours et les gestes barrières restaient d’actualité. Et même si cette ambiance particulière donnait, grandeur nature, un petit air ressemblant au jeu de société Qui Est-Ce?, le plaisir de retrouver des visages connus ou des compagnons de randonnées était bien réel. Une fois chacun installé dans ses quartiers, nous fûmes invités à participer à un deuxième jeu. En effet, un jeu de piste nous attendait pour rejoindre la salle de restauration. Si les flèches étaient bien visibles, l’épreuve qui consistait à se frictionner les mains d’un gel hydroalcoolique sans en mettre sur les chaussures n’était pas à la portée de tout le monde. A l’issue de ce parcours, tout le monde avait réussi et put trouver une place pour se restaurer et reprendre des forces. Mais heureusement que les efforts fournis n’avaient rien à voir avec ceux que demandent une étape de diagonale car sinon les cas de fringale auraient fait des dégâts dans le peloton.

Après le repas, tout ce petit monde se retrouva dans la salle de réunion où Jean-Claude présenta le programme des jours à venir et donna quelques consignes. Mais déjà, dans son dos, s’activaient quelques confrères impatients d’en découdre, non pas avec leurs bicyclettes, mais avec leurs instruments de musique. Ces diagonalistes troubadours surent avec talent ravir leur auditoire. Comme le temps passait, le maître de cérémonie parla d’extinction des feux; quelques grommellements se firent bien entendre, mais tous savaient que pour le lendemain l’horaire de départannoncé par Jean-Claude n’avait pas la flexibilité d’un horaire SNCF.

Vendredi 28 août: Les coteaux de l’Aubance et du Layon

Comme prévu, le peloton s’ébranle à 8h15 précises. En effet, il nous faut rejoindre le château de Brissac avant 10 heures pour pouvoir accéder gratuitement au parc avant l’ouverture du château aux visiteurs. Nous quittons Angers en franchissant la Maine. Nous empruntons pour cela le Pont de la Libération. Cet ancien petit pont de chemin de fer permit aux Alliés en août 1944 de libérer Angers. A Port-Thibault, nous découvrons la Loire et longeons le «Jardin Méditerranéen». Cet ancien enclos planté autrefois de vignes et d’arbres fruitiers regroupe maintenant de nombreuses espèces méditerranéennes bien adaptées au micro-climat de la région. Un peu plus loin, aux Ponts de Cé, nous traversons trois bras du fleuve.

Après St Melaine-sur-Aubance, de petites routes nous permettent de longer l’Aubance, petit cours d’eau bordé par des coteaux produisant un bon vin blanc moelleux. Avant d’atteindre Brissac, nous pouvons découvrir son château qui, de loin déjà, paraît fort imposant. Cela se confirme en entrant dans le parc où nous sommes attendus, l’autorisation nous ayant été donnée par le Marquis Charles-André De Cossé-Brissac. Ce château est la propriété et la résidence de la même famille depuis sa construction en 1502. L’édifice, plus haut château de la Loire, reconfiguré à la Renaissance, impressionne nombre de cyclos qui imaginent la facture du chauffage de ses 204 pièces et 7 étages. Nous reprenons la route au milieu des vignobles et juste après Rablay-sur-Layon empruntons une jolie petite route qui longe le Layon. Peu après Beaulieu-sur-Layon, un arrêt s’impose au Pont Barré. A cet endroit, en 1793 pendant les Guerres de Vendée, les Républicains subirent une dure défaite par les Vendéens. Une croix du souvenir vendéen y a été érigée en son centre. Nous continuons ensuite notre route en ordre dispersé au milieu des coteaux pour atteindre Saint-Aubin-du-Luigné, lieu du pique-nique. Et là, surprise! L’avant-garde du peloton avec Jean-Claude, notre président Bernard et sa garde rapprochée n’est toujours pas arrivée. Aurions-nous raté un monument ou édifice à visiter ? Nicole et son équipe s’affairent et la distribution des pique-niques commence. Le temps passe et toujours pas de nouvelles de la tête du peloton. Certains envisagent même qu’ils soient tombés dans un traquenard? Eh bien non! la réalité est tout autre... A leur arrivée, ils nous expliqueront que leur arrêt dans une cave à l’entrée du village s’était un peu prolongé... Le repas terminé, nous prenons la direction de Chaudefonds sous un ciel qui ne présage rien de bon. Nous atteignons les Moulins d’Ardenay sous la pluie qui aura le bon goût de ne pas insister. Le col d’Ardenay (75 m) franchi un peu plus loin permet aux membres des Cent-Cols présents d’ajouter un nouveau col à leur liste. Notre parcours emprunte ensuite la Corniche Angevine, entre Loire et Layon, qui offre un beau panorama sur la vallée de Loire et du Louet. Nous passons près du site des Malécots, ancien site angevin d’exploitation du charbon. Un chevalement témoigne de l’activité minière de la région. Un peu plus loin, le peloton pose à nouveau pied à terre devant la stèle de René Gasnier, pionnier de l’aviation. Ce dernier réalisa un premier vol historique en 1908 dans une prairie en contrebas. Après avoir traversé Rochefort-sur-Loire, nous prenons la direction de l’île de Béhuard, curiosité naturelle entre les bras de la Loire. Cette petite cité de caractère est la seule île à être une commune sur la Loire. Elle y abrite une chapelle construite par Louis XI. Cette dernière a la particularité d’être accrochée au rocher. A Savennières, les plus entraînés partent pour une boucle qui leur permet d’admirer deux moulins qui ont retrouvé leurs ailes et qui reprennent du service occasionnellement. De retour à Savennières, certains optent pour la visite de l’église du Xème siècle, la plus vieille du département; d’autres pour un arrêt un peu moins culturel à l’auberge en face. Le retour permet à beaucoup de découvrir un tronçon de la star des véloroutes françaises à savoir «La Loire à vélo». Nous passons au pied de la Pierre Bécherelle, énorme et très ancien monolithe naturel. Un peu plus loin, à la confluence de la Maine et de la Loire, dans le village de la Pointe, Nicole nous attend à la Chapelle Notre-Dame de Ruzebouc, habituellement fermée au public. Cet ancien grenier à sel avec une charpente en forme de coque de bateau renversée a la particularité d’être devenue chapelle en 1961 suite à un don de son propriétaire à l’évêché d’Angers. Nous traversons la Pointe, ancien village de mariniers. Ce village, par son charme, a attiré dès le XIIème siècle de riches angevins. Les belles maisons bourgeoises lui donnent un petit air de station balnéaire. Le retour au centre d’hébergement se fait sans encombre par le petit chemin longeant la Maine et passant sous le Pont de la Libération.

Le soir après le repas, Jean-Claude annonce que la salle initialement occupée se trouve libre. Il n’en faut pas plus pour que nos troubadours de service se remettent avec entrain en scène pour le plaisir de tous. Comme la veille, Jacky et Francis prennent leurs guitares. Yves, à l’accordéon accompagne Alix chanteuse et conteuse. Quant à Daniel, diagonaliste aux multiples facettes qui a plus d’un tour dans son sac, il réussit entre deux chansons à faire (presque) disparaître Françoise, son épouse, dans une boîte de très faibles dimensions (la veille il avait charmé son auditoire en s’accompagnant avec sa guitare, puis avec son orgue de barbarie). En fin de soirée, contrairement à la veille, Jean-Claude, moins pressé d’envoyer tout le monde au lit, nous fait découvrir un classique de la chanson ancienne en patois vendéen «La sauce aux lumas», dont le refrain assez simple a été chanté par la plupart des présent(e)s.

Samedi 29 août: Le Pays des 3 rivières

Sur la place du départ, les consignes sont claires: aujourd’hui, en dehors des curiosités à découvrir, le groupe a une mission à remplir: réussir « LA PHOTO DE GROUPE» prévue en fin de parcours au Front de Maine. Et devant la météo capricieuse, des plans B sont envisagés. Ça sera le leitmotiv de la journée. Nous rejoignons le château du Plessis-Macé, forteresse du XIIIème siècle qui fut transformée au XVème en belle demeure de plaisance. Malheureusement, l’accès dans la cour n’étant pas possible, les plus curieux se contentent d’apercevoir le remarquable balcon de tuffeau, bel exemple du style gothique, par une petite ouverture de la porte d’entrée. A cet instant, le ciel est clair et il est décidé par prudence de procéder à la photo de groupe ici. Au cri de ralliement «PHOTO DE GROUPE», tout le monde s’exécute. Nous traversons ensuite une partie de la forêt domaniale de Longuenée avant de rejoindre la Mayenne à Grez-Neuville. Puis, le grand parcours ensuite nous emmène vers le Lion d’Angers, là où la Mayenne et l’Oudon se rencontrent. Cette ville accueille des activités hippiques de renommée mondiale grâce au Haras national et à l’hippodrome. Plus loin, le château de Plessis-Bourré (XVème siècle) nous accueille. Avec ses larges douves et ses quatre pont-levis, ce bel édifice à la fois forteresse et château de contes de fées a vu le tournage de nombreux films. Le soleil faisant de temps en temps une apparition et devant le décor somptueux, Jean-Claude lance pour la seconde fois de la journée le cri de ralliement «PHOTO DE GROUPE». Mais cette fois les diagonalistes tardent à se mettre en place: l’autorité naturelle de notre capitaine de route serait-elle en perte de vitesse ? Finalement, les cyclos prennent la pose mais c’est sans compter sur quelques retardataires ou distraits qui manquent à l’appel. En pédagogue bienveillant, Jean-Claude rappelle pour une nouvelle prise ses compagnons de route qui s’exécutent, sans doute pressés de rejoindre sans tarder le lieu de pique-nique à Cheffes. Après avoir repris des forces, les plus téméraires se dirigent vers Tiercé puis suivent la vallée du Loir jusqu’à Briollay. Là, la Sarthe est franchie pour rejoindre les Bas deSoulaire, puis Cantenay-Epinard et enfin l’île Saint Aubin. Coincée entre la Mayenne et la Sarthe, cette dernière, réserve ornithologique, est un joli petit coin de verdure et une halte incontournable. La guinguette située de l’autre côté étant ouverte, personne ne se fait prier pour emprunter le bac qui se déplace grâce à une chaîne tirée par un passeur. Nous reprenons notre route en longeant la Maine, rivière de 14 km sans source car née du confluent de la Mayenne et de la Sarthe grossie du Loir. A Angers, un regroupement général s’opère en face du théatre «Le Quai» et permet aussi d’admirer le Château du Roi René, sur son promontoire de l’autre côté de la Maine; car il reste un dernier détail d’importance à régler: LA PHOTO DE GROUPE OFFICIELLE. Toutes les précédentes n’étaient en quelque sorte que des «amuse-gueules». Le peloton descend donc au Front de Maine pour la traditionnelle photo avec comme décor de fond le château du Roi René et la cathédrale. Le centre d’hébergement n’étant plus qu’à quelques encablures, les participants arrivent tous largement dans les délais impartis. Le président de l’Amicale arbore un grand sourire: personne ne sera en retard à l’Assemblée Générale. (voir compte-rendu )

Vers 19h30, une fois les débats clos, nous nous retrouvons pour un apéritif où chacun essaie tant bien que mal de respecter les gestes barrières et la distanciation physique, chose moins facile avec un verre à la main. Un peu plus tard, le repas spécial AG fait oublier facilement les dîners des jours précédents et une bonne partie de l’assistance se retrouve ensuite dans la salle pour terminer la soirée en chansons.

Dimanche 30 août: Du Loir à la Loire en côtoyant le Baugeois

Ce matin, cap à l’Est! La traversée de la ville à cette heure s’effectue sans encombre et nous quittons assez rapidement la ville et sa zone industrielle. Nous retrouvons de petites routes champêtres qui nous emmènent à Villevêque où passe le Loir. En passant par Soucelles et Seiches-sur-le-Loir, nous arrivons à la chapelle de Matheflon qui offre un joli panorama sur le Loir. Entre temps, en haut de la côte de Soucelles, une averse pas trop forte a obligé quelques-uns à sortir leurs impers, mais dès l’entrée de Seiches, elle a eu le bon goût de s’arrêter (peut-être pour respecter le nom de cette bourgade? ). Un peu plus loin, le château du Verger qui a accueilli par le passé cinq rois de France nous attend. Ce dernier a retrouvé une seconde vie après des années de restauration. Quelques kilomètres plus loin, nous ne pouvons résister à la tentation de prendre la pose une nouvelle fois devant le moulin à eau de Prignes: rouler ensemble pendant plusieurs jours ça crée des automatismes ! Une petite route en forêt nous emmène vers La Chapelle Saint Laud et nous plongeons ensuite vers Marcé. Nous continuons à progresser, laissons l’aéroport Angers-Loire sur notre droite et filons vers l’étang de Malagué. A Lué-en-Baugeois, nous montons vers une petite forêt avant de descendre vers Fontaine-Milon. Nous atteignons le plan d’eau de Fontaine-Guérin qui nous accueille pour le pique-nique avec ses nombreuses tables et sa guinguette qui servira de nombreux cafés (car il ne fait pas chaud). Le clocher Tors du village a la particularité de tourner de droite à gauche contrairement aux autres clochers Tors de la région. Il faut savoir que le Baugeois avec ses 6 clochers Tors possède la plus importante concentration de clochers de ce type en France. Nous reprenons ensuite la route pour grimper à Brion. Son église Saint Gervais date du XIIème siècle et le village est également connu par les joueurs de boule de fort, un jeu typiquement angevin qui se pratique avec des boules pas tout à fait rondes et une piste pas tout à fait plate. Deux expressions lui sont particulièrement rattachées. La première est «monter la butte» en référence à la position élevée du village de Brion et la seconde est du langage populaire «aller à Brion». Ces deux expressions signifient «faire Fanny», c’est-à-dire perdre une partie sans marquer un seul point (on peut dire aussi«biser le cul de Fanny» ou pire «biser le cul de la vieille»...). Nous retrouvons la Loire entre Les Rosiers et Gennes avant de la longer sur sa rive gauche. Cette route nous amène au charmant village du Thoureil, village labellisé Petite Cité de Caractère. La batellerie et le commerce de vins connurent, ici, leur "âge d'or" aux XVIIe et XVIIIe siècles. Maintenant, le village se déploie en un long cordon de belles habitations de tuffeau situées en front de Loire et faisant face à des embarcations traditionnelles. Un peu plus loin, nous passons devant l’abbaye de St-Maur de Glanfeuil (XVIIème siècle) avant de traverser les villages de Saint Rémy-la-Varenne et de Blaison. Nous regagnons les Ponts-de-Cé par une petite route agréable et retrouvons plus loin le Pont de la Libération où Jean-Claude prend davantage le temps que dans l’autre sens vendredi matin pour expliquer le rôle de ce pont et la libération d’Angers. A sa sortie, les bons élèves attentifs aux recommandations de Jean-Claude ne se font pas surprendre par le raidillon annoncé. Les autres...

Le centre d’hébergement est atteint pour la dernière fois de cette concentration et la Rencontre ADF 2020 touche à sa fin. Une petite poignée de privilégiés (une quinzaine) aura la chance de prolonger un peu le séjour en visitant à pied la partie historique d’Angers le lundi matin sous la houlette de Jean-Claude. Le soleil qui avait sans doute quelques remords de ne pas avoir été plus présent les jours précédents, les accompagna.La Concentration de l’Amicale 2020 fera partie des grands crus grâce à Jean-Claude, Nicole et leur équipe qui ont œuvré pour que tout se passe au mieux et qui ont réussi à nous faire oublier le temps d’un week-end la morosité de la période actuelle.

Maintenant objectif 2022! A qui le tour?


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